361st - Chapitre 2 : Retour à la réalité (parte tou)
Publié : 20 sept. 2011, 10:45
Chapitre 2 : Retour à la réalité (suite)
(Missions 7 et 8 )
Puisque le 361st semble à l'aise en compagnie de bombardiers, le voilà chargé d'assurer le retour d'un box de B-24 en Angleterre. Les P-47 s'élancent dans la brume de l'aube hivernale, passent la couche nuageuse et rejoignent les quadrimoteurs à 30.000 pieds, au-dessus de L'Aigle.
Mais il n'y a pas qu'eux qui ont décidé "d'escorter" les bombardiers. une paire de Bf-109 se trouvait quelques kilomètres derrière. Partizan se charge d'aérer un des übermenschen. La menace One-O-Nine est rapidement et efficacement écartée...
Pour rapidement laisser place à une autre. Alors que les pilotes américains n'en reviennent pas de s'être débarrassé de la Luftwaffe sans perdre un seul des leurs et qu'ils se perdent en auto-congratulations, 4 FW-190 s'insèrent au milieu du dispositif de B-24 pour les asperger de 20mm.
Mais là encore, les Jugs parviennent à gérer la situation. Nyv s'offre le sien, tandis qu'en contrebas, un camarade lui dégage amicalement un second Focke-Wulfe qui entreprenait d'aller lui renifler les fesses.
La totalité des B-24 pris en charge fut ainsi en mesure de profiter une fois de plus de l'hospitalité anglaise. Pour le 361st, le retour se passe sans histoire, exception faite de 2Pattes. Blessé durant l'échange d'amabilités avec les Allemands, il pose son P-47 comme il peut. Oui, à la réflexion, pas si mal, on a déjà vu des pilotes indemnes faire pire, après tout... Enfin une accalmie pour l'escadrille, qui n'enregistre qu'une perte, sur accident de vol, pour trois victoires confirmée et trois autres probables.
La "flak", vous connaissez ? Bien sûr que vous connaissez. Bon, si vous avez loupé un épisode, c'est le ptit nom des défenses anti-aériennes allemandes. Oui, les trucs qui font "tatatatatatatatata" et "kaboum" dès qu'on approche un orteil à moins de 10 km des côtes française, d'un pont français, ou d'une agglomération française de plus de 150 habitants. Eh bien l'Etat-Major en a un peu marre de voir ses jolis et coûteux jouets volants mis en pièce par les Teutons, même au-dessus de la campagne normande. Aussi charge-t-il, ce 14 février 1944, le 361st de dénicher les nids de flaks enterrés dans la région de Lisieux. De se charger des unités de DCA mobile éventuellement, mais surtout de repérer les positions afin qu'elles puissent être bombardées plus tard, si bien que c'est "lisses" que les Jugs décollent de Tangmere.
Dans la vie d'un pilote en temps de guerre, il y a les bonnes et les mauvaises idées. Celle visant à passer à la verticale du Havre pour rejoindre la zone de patrouille constitue un merveilleux exemple de la seconde catégorie...
Car au-dessus du port normand, plus nombreux que des mouches au-dessus d'un étron frais, on trouve bien souvent un tas de pilotes de la Luftwaffe en train de virevolter...
A moins que tout ceci n'ait été totalement délibéré de la part des Américains, allez savoir... Peut-être qu'ils voulaient s'offrir un moment de détente avant de se frotter à la flak. Peut-être trop détendus, d'ailleurs, les gars, puisque le dispo perdra deux pilotes, Vicking et Easy, dans une collision.
Bon, l'intermède terminé, il s'agit de se reconcentrer sur l'objectif : la recherche des sites de flak qui se planquent en dehors des villes et des routes. Et là, bizarrement, les yankees se montrent soudainenement moins efficaces. Certains, comme Partizan et Nyv, passeront même quasiment à la verticale d'un de ces sites à plusieurs reprises sans jamais le voir. Mauvais joueurs, ces Allemands qui utilisent des filets de camouflage...
A défaut des batteries fixes, des convois de DCA de matériel et de DCA mobile sont rapidement repérés par les P-47 (ou bien est-ce le contraire, la flak ayant cette manie de signaler aux appareils ennemis la présence de toute cible potentiellement importante en balançant généreusement la sauce). L'opportunité pour 2Pattes et Warpig de s'exercer au straffing.
L'exercice ne durera pas longtemps : le feu croisé des véhicules d'escorte et de la flak protégeant les ponts environnants aura tôt fait de percer leurs deux appareils au-delà du raisonnable, et l'heure de rentrer sonne prématurément...
2Pattes passe le trait de côte à l'ouest du Havre en serrant les fesses bien fort, comme il se doit. Dans son sillage, on aperçoit Warpig qui, conformément à la tradition qu'il a décidé d'instaurer, salue les ptits gars de la Wehrmacht en refaisant le crépi de leur bunker.
Ca, des sites de flak, personne n'en trouve... Mais des convois, alors là... A croire qu'on est en plein week-end de départ en vacances, tellement les routes sont encombrées... Les autres P-47, tels ceux de Partizan et Nyv, se chargent de les désengorger.
Mais l'opération Bison Futé n'est pas du goût des maîtres des lieux, et plusieurs Bf-109 contraignent les Américains à décamper. Durement touché, Nyv tente de se carapater au ras des flots, pendant que son ailier Partizan couvre sa fuite.
Ce dernier sera hélas enflammé par un Bf-109. Les côtes françaises ne sont malheureusement qu'à quelques dizaines de kilomètres derrière... Trop peu pour laisser la moindre chance à Nyv, qui amerrira quelques instants plus tard, hélice en croix, de rallier l'Angleterre.
Les survivants du 361st (ça ne fait pas lourd, il ne restait que Bolger et Erel) connaîtront à leur tour un RTB anxiogène. Les mêmes 109 leur chercheront en effet des poux dans la tête jusqu'au milieu de la Manche. Mais à force de manoeuvres d'évasion au ras de la mer, les deux pilotes s'en sortiront. Au final, objectif non atteint et, pire, sur les 10 appareils au décollage, seuls 4 reviendront. L'Etat-Major se demande s'il ne faut pas commencer à rédiger l'acte de reddition sans condition...
(Missions 7 et 8 )
Puisque le 361st semble à l'aise en compagnie de bombardiers, le voilà chargé d'assurer le retour d'un box de B-24 en Angleterre. Les P-47 s'élancent dans la brume de l'aube hivernale, passent la couche nuageuse et rejoignent les quadrimoteurs à 30.000 pieds, au-dessus de L'Aigle.
Mais il n'y a pas qu'eux qui ont décidé "d'escorter" les bombardiers. une paire de Bf-109 se trouvait quelques kilomètres derrière. Partizan se charge d'aérer un des übermenschen. La menace One-O-Nine est rapidement et efficacement écartée...
Pour rapidement laisser place à une autre. Alors que les pilotes américains n'en reviennent pas de s'être débarrassé de la Luftwaffe sans perdre un seul des leurs et qu'ils se perdent en auto-congratulations, 4 FW-190 s'insèrent au milieu du dispositif de B-24 pour les asperger de 20mm.
Mais là encore, les Jugs parviennent à gérer la situation. Nyv s'offre le sien, tandis qu'en contrebas, un camarade lui dégage amicalement un second Focke-Wulfe qui entreprenait d'aller lui renifler les fesses.
La totalité des B-24 pris en charge fut ainsi en mesure de profiter une fois de plus de l'hospitalité anglaise. Pour le 361st, le retour se passe sans histoire, exception faite de 2Pattes. Blessé durant l'échange d'amabilités avec les Allemands, il pose son P-47 comme il peut. Oui, à la réflexion, pas si mal, on a déjà vu des pilotes indemnes faire pire, après tout... Enfin une accalmie pour l'escadrille, qui n'enregistre qu'une perte, sur accident de vol, pour trois victoires confirmée et trois autres probables.
La "flak", vous connaissez ? Bien sûr que vous connaissez. Bon, si vous avez loupé un épisode, c'est le ptit nom des défenses anti-aériennes allemandes. Oui, les trucs qui font "tatatatatatatatata" et "kaboum" dès qu'on approche un orteil à moins de 10 km des côtes française, d'un pont français, ou d'une agglomération française de plus de 150 habitants. Eh bien l'Etat-Major en a un peu marre de voir ses jolis et coûteux jouets volants mis en pièce par les Teutons, même au-dessus de la campagne normande. Aussi charge-t-il, ce 14 février 1944, le 361st de dénicher les nids de flaks enterrés dans la région de Lisieux. De se charger des unités de DCA mobile éventuellement, mais surtout de repérer les positions afin qu'elles puissent être bombardées plus tard, si bien que c'est "lisses" que les Jugs décollent de Tangmere.
Dans la vie d'un pilote en temps de guerre, il y a les bonnes et les mauvaises idées. Celle visant à passer à la verticale du Havre pour rejoindre la zone de patrouille constitue un merveilleux exemple de la seconde catégorie...
Car au-dessus du port normand, plus nombreux que des mouches au-dessus d'un étron frais, on trouve bien souvent un tas de pilotes de la Luftwaffe en train de virevolter...
A moins que tout ceci n'ait été totalement délibéré de la part des Américains, allez savoir... Peut-être qu'ils voulaient s'offrir un moment de détente avant de se frotter à la flak. Peut-être trop détendus, d'ailleurs, les gars, puisque le dispo perdra deux pilotes, Vicking et Easy, dans une collision.
Bon, l'intermède terminé, il s'agit de se reconcentrer sur l'objectif : la recherche des sites de flak qui se planquent en dehors des villes et des routes. Et là, bizarrement, les yankees se montrent soudainenement moins efficaces. Certains, comme Partizan et Nyv, passeront même quasiment à la verticale d'un de ces sites à plusieurs reprises sans jamais le voir. Mauvais joueurs, ces Allemands qui utilisent des filets de camouflage...
A défaut des batteries fixes, des convois de DCA de matériel et de DCA mobile sont rapidement repérés par les P-47 (ou bien est-ce le contraire, la flak ayant cette manie de signaler aux appareils ennemis la présence de toute cible potentiellement importante en balançant généreusement la sauce). L'opportunité pour 2Pattes et Warpig de s'exercer au straffing.
L'exercice ne durera pas longtemps : le feu croisé des véhicules d'escorte et de la flak protégeant les ponts environnants aura tôt fait de percer leurs deux appareils au-delà du raisonnable, et l'heure de rentrer sonne prématurément...
2Pattes passe le trait de côte à l'ouest du Havre en serrant les fesses bien fort, comme il se doit. Dans son sillage, on aperçoit Warpig qui, conformément à la tradition qu'il a décidé d'instaurer, salue les ptits gars de la Wehrmacht en refaisant le crépi de leur bunker.
Ca, des sites de flak, personne n'en trouve... Mais des convois, alors là... A croire qu'on est en plein week-end de départ en vacances, tellement les routes sont encombrées... Les autres P-47, tels ceux de Partizan et Nyv, se chargent de les désengorger.
Mais l'opération Bison Futé n'est pas du goût des maîtres des lieux, et plusieurs Bf-109 contraignent les Américains à décamper. Durement touché, Nyv tente de se carapater au ras des flots, pendant que son ailier Partizan couvre sa fuite.
Ce dernier sera hélas enflammé par un Bf-109. Les côtes françaises ne sont malheureusement qu'à quelques dizaines de kilomètres derrière... Trop peu pour laisser la moindre chance à Nyv, qui amerrira quelques instants plus tard, hélice en croix, de rallier l'Angleterre.
Les survivants du 361st (ça ne fait pas lourd, il ne restait que Bolger et Erel) connaîtront à leur tour un RTB anxiogène. Les mêmes 109 leur chercheront en effet des poux dans la tête jusqu'au milieu de la Manche. Mais à force de manoeuvres d'évasion au ras de la mer, les deux pilotes s'en sortiront. Au final, objectif non atteint et, pire, sur les 10 appareils au décollage, seuls 4 reviendront. L'Etat-Major se demande s'il ne faut pas commencer à rédiger l'acte de reddition sans condition...