Leningrad - Mission 9 : "La routine, qu'y disaient..."
Publié : 25 mai 2009, 19:32
Leningrad 9
16 janvier 1943. 8h33.
« - Bon, messieurs, aujourd’hui, vous ne devinerez jamais l’objectif de notre mission : attaque d’aérodrome !
- Ah ?
- Sans blague ?
- On s’attendait pas à ça tiens…
- Chuis sur le cul…
- Quelqu’un a une clope ?
- … Moui. Bon. Euh… Notre cible est l’aérodrome de Moriye. Faites le plus de dégâts possible et revenez en faisant un détour par Morozova et straffer des convois. Hein ? Oui, 2Pattes, tu prends une bombe comme tout le monde ! »
16 Focke-Wulfe 190, parfaitement alignés sur la piste, s’apprêtent à s’élancer dans la fraîcheur matinale de l’hiver qui, maigre consolation, n’est guère plus frigorifique que la fraîcheur matinale de l’été dans cette région du monde. A la tête du dispositif, Riri met les gaz…
Tous les appareils n’ont pas encore décollé qu’une voix sensiblement empreinte d’inquiétude se fait entendre à la radio : « Euuuuuh, loin de moi l’idée de vous inquiéter, mais les sirènes de la base sont en train de retentir… »
Riri aperçoit en effet rapidement quatre contacts en rapprochement de la base. La mission avant tout ! Consigne est donnée de faire face… mais de garder la bombe. Enfin, pour le moment.
Et tiens, profitons-en pour donner un aspect didactique à ce compte-rendu habituellement d’une inutilité crasse et examinons de plus près ces vilains oiseaux soviétiques.
LA5 : chasseur monomoteur manoeuvrant doté d’un moteur de 1700 chevaux pour un poids de 3,2 tonnes (ravitaillé et armé), dont la vitesse max est de 550 km/h. Un sale petit moustique doté d’une paire de canons de 20mm. Ce qui est bien, mais qui fait tout de même un peu « ptite bite » en comparaison de nos marteaux-pilons teutons. Les suivre en tournoyant constitue ce que l’on appelle communément une mauvaise idée…
Les prendre en frontale, en revanche en est une excellente, d’idée. Riri ne s’en prive d’ailleurs pas et ce pilote russe va rapidement semer son carburant aux quatre vents…
Bolger, dernier pilote allemand sur la ligne de départ, vient juste de s’élancer. Juste à temps, car les quatre LA5 ne sont pas là pour faire du tourisme, mais bien pour ouvrir la route à toute une armada de bombardiers…
Pour la peine, continuons donc la ptite revue d’effectif de l’ennemi, tiens…
Pe-2. Surnommé « la plaie » (en tout cas par moi), en raison du taux de mortalité parfois élevé quand il se trouve dans les parages. Equipé de trois mitrailleuses de 12,7 et une de 7,62, capable d’emporter jusqu’à une tonne de bombes, il peut en outre atteindre une vitesse de 436 km/h. Il possède également la particularité d’accueillir à son poste de mitrailleur tous les snipers de l’armée rouge qui n’ont pas eu la chance de se voir équipés d’un fusil à lunette. Son surnom provient également du fait qu’il est fréquemment arrivé de voir ce bombardier se mettre à la poursuite de FW-190 et de Bf-109. C’est dire.
IL-2. Surnommé « le tank volant » en raison de sa légendaire solidité et sa capacité à absorber les obus de 20mm, comparable à celle d’un Polonais à absorber de la vodka artisanale. Son apparent Cx d’enclume ne l’empêche pas d’atteindre une vitesse de plus de 400 km/h. Non sans fièrement arborer ses trois mitrailleuses de 7,62 et 12,7, agrémentées de deux canons de 23mm, de quatre roquettes et jusqu’à 600 kg de bombes. Des légendes courent comme quoi certains modèles seraient rentrés avec une demi aile, un moteur et la dérive en moins, un trou d’un mètre de diamètre dans l’autre, et plus de trous que de métal dans le fuselage… Vous l’aurez compris, il est toujours plus payant de viser le pilote sur ces oiseaux-là…
Su-2. Surnommé « Gros Moche » ou « Avengerski » (on vous laisse deviner pourquoi). Même fonction que l’IL-2… Mais en moins bien ! 5 mitrailleuses de 7,62 à bord, et potentiellement 600 kg de bombes. Beaucoup moins résistant que son homologue, et ça, c’est la bonne nouvelle !
B-25. Surnommé… euh… Ben pas surnommé, en fait… Faut dire qu’on n’en rencontre pas des tonnes, de cet oiseau-là… Tout ce qu’on en sait, c’est que ça a deux moteurs, que ça emporte près d’une tonne et demi de bombes et qu’il y a des mitrailleurs planqués un peu partout dans ses entrailles… Cela dit, ça flambe comme n’importe quel autre appareil, russe ou américain… Mais pour la première passe, eeeuuuhhh, après vous, cher ami, je vous en prie !
Le volet pédagogique de ce compte rendu étant terminé, nous pouvons retrouver nos Zôtruches dont le nid fait l’objet d’une évidente tentative de destruction de la part de la vermine communiste. Warpig tente ici de dissuader un IL-2 de larguer ses bombes sur l’aérodrome…
« Grmblmbl ! C’est vrai que c’est solide, ces saloperies ! »
La mêlée fait rage au-dessus de la piste. Nyv se dit que ce serait quand même pas mal d’avoir un groupe avec un peu d’alti sous les pieds et emmène ses trois ailiers en grimpette…
Easy aura lui plus de réussite sur sa première passe et va rapidement couper une aile à celui-ci, alors que Bed poursuit assidûment le sien un peu plus haut.
Ce Pe-2, quant à lui, se montre parfaitement imperturbable malgré le feu nourri du Gnou accroché à ses basques. Ses deux bombes finiront de nettoyer notre parking ouest. La nécessité de déménager commence à faire ressentir, vous trouvez pas ?
Aile pour aile, dent pour dent… Easy n’a pas vu ce fourbe chasseur russe se glisser dans ses six. L’atterrissage va être brutal.
Pendant un long moment, Warpig s’est demandé pourquoi le mitrailleur de cet IL-2 l’a laissé impunément vomir son flot d’obus sur son appareil sans réagir. Visiblement, c’était pas la grande forme, un truc a du lui rester sur (dans ?) l’estomac. Bah, de toute manière, dans quelques instants, son pilote ne sera guère plus présentable…
Gnou n’avait pas réussi à lui faire sa fête à l’aller… Eh ben tant pis, ce sera pour le retour !
Pilax intercepte un Su-2 avant sa passe. Youri, le mitrailleur, à son pilote : « Boris, sois franc avec moi… On a perdu quelque chose, pas vrai ? »
Les passes soviétiques se succèdent au-dessus de l’aérodrome. Les cratères et les ruines fumantes s’accumulent. Ce Su-2 veut en remettre une couche en straffing, mais ne voit pas 2Pattes, pourtant tous feux allumés, lui piquer dessus. Il ne verra plus rien du tout, désormais.
Warpig non plus n’a pas vu le danger arriver. En l’occurrence, un LA5 qui, au sommet de sa ressource, place judicieusement deux obus de 20. Un dans la dérive, joliment redécorée façon dentelle, et l’autre dans la profondeur, qui part faire sa vie de son côté. Ah bah forcément, ça va moins bien marcher maintenant…
Bed y va de son ptit IL-2 décapsulé… Mais d’où vient ce sentiment que plus on en descend, plus il y en a ? Sûrement du fait que les FW-190 n’ont pas encore fini de gérer la première vague de bombardiers qu’une seconde est arrivée sur place. Z’ont vraiment envie de le raser, cet aérodrome !
Pilax vient d’enflammer un Pe-2. Derrière, Erel avait jeté son dévolu sur la même cible et ne fut qu’à quelques doigts de plomber son camarade. Eh oui, bienvenue chez les Autruches, Erel : Big Piggy is watching you !
Quand y en a plus, y en a encore… Non pas que ça déplaise à 2Pattes, dont la soif de kill est légendaire, m’enfin faudrait voir à ce que ça s’arrête à un moment : y a rien de plus frustrant qu’être winchester quand on est entouré de proies juteuses !
Ouh qu’il est gourmand, le Pilax ! Le crash test en frontale sur un IL-2 n’a jamais été une tactique bien concluante, mais visiblement, Pilax veut une nouvelle confirmation.
Nyv, qui était resté en altitude, voit sa patience payer : il peut plonger comme un mort de faim sur les IL-2 de la seconde vague. Et là, c’est déjà un de moins qui larguera ses œufs sur la base. Bon, certes, c’est pas pour ce qu’il en reste, mais enfin c’est une question de principe.
Dans le sillage de Nyv, Ralf s’en prend également à un IL-2. Mais lui perd son duel… Mitrailleur ennemi ? Flak amie ? On ne le saura jamais : vu ce qu’on a retrouvé du corps de Ralf, une autopsie relèverait plus de la voyance que de l’acte médical.
Les rares bombardiers survivants quittent le périmètre, mais les chasseurs, eux, continuent de narguer la glorieuse Luftwaffe… qui perd Will, sous le regard impuissant de 2Pattes…
L’énergie est ton amie ! Profitant toujours des bénéfices de sa station en altitude, Nyv a suffisamment de km/h sous le coude pour débarrasser 2Pattes et Warpig d’un de ces deux fichus LA5 qui les asticotent.
Riri se chargeant de l’autre en lui collant une petite bastos entre les omoplates. Bon ça devrait être le dernier, là non ?
Ah Bed nous fait signe que non. A 4000 mètres, le dernier, petit coquin, tentait de se faire la belle. Bed, qui n’a vraisemblablement pas entendu l’annulation de la mission de bombardement, n’est pas peu fier de faire sa fête au dernier bandit avec son œuf toujours sous le ventre. Imaginez sa déception au moment de la larguer, alors que tout danger était écarté…
Opération « atterrissage et contractions des muscles fessiers » pour Warpig et sa demi profondeur. L’occasion pour lui de remercier 2Pattes et son judicieux conseil de garder le dernier cran de volet pour l’arrondi. Sans cette manœuvre futée, y aurait sans doute eu du bacon au menu de ce soir. Au lieu de ça, le cochon est vivant, avec en prime, à force de serrer les fesses, un périnée suffisamment musclé pour pouvoir prétendre à des fonctions présidentielles.
Et c’est Vicking qui remporte la « guigne d’or 1941 ». Après avoir maintenu son appareil parfaitement intact pendant toute le combat, voilà qu’il sort son train avec quelques kilomètres de trop au badin. Pouf ! Le train gauche qui se fait la malle… Va falloir poser sur le ventre…
Opération partiellement couronnée de succès pour le scandinave. « Ramenez les merguez, les mecs ! »
Une nouvelle perte d’appareil côté allemand, qui va plutôt jeter un œil sur les pertes soviétiques pour se consoler : sur les 34 appareils qui ont attaqué la base, 8 seulement ont pu échapper à la fureur de la glorieuse Luftwaffe (oui, ça sonne bien et ça occulte le fait qu’on en menait pas large, en fait…).
16 janvier 1943. 8h33.
« - Bon, messieurs, aujourd’hui, vous ne devinerez jamais l’objectif de notre mission : attaque d’aérodrome !
- Ah ?
- Sans blague ?
- On s’attendait pas à ça tiens…
- Chuis sur le cul…
- Quelqu’un a une clope ?
- … Moui. Bon. Euh… Notre cible est l’aérodrome de Moriye. Faites le plus de dégâts possible et revenez en faisant un détour par Morozova et straffer des convois. Hein ? Oui, 2Pattes, tu prends une bombe comme tout le monde ! »
16 Focke-Wulfe 190, parfaitement alignés sur la piste, s’apprêtent à s’élancer dans la fraîcheur matinale de l’hiver qui, maigre consolation, n’est guère plus frigorifique que la fraîcheur matinale de l’été dans cette région du monde. A la tête du dispositif, Riri met les gaz…
Tous les appareils n’ont pas encore décollé qu’une voix sensiblement empreinte d’inquiétude se fait entendre à la radio : « Euuuuuh, loin de moi l’idée de vous inquiéter, mais les sirènes de la base sont en train de retentir… »
Riri aperçoit en effet rapidement quatre contacts en rapprochement de la base. La mission avant tout ! Consigne est donnée de faire face… mais de garder la bombe. Enfin, pour le moment.
Et tiens, profitons-en pour donner un aspect didactique à ce compte-rendu habituellement d’une inutilité crasse et examinons de plus près ces vilains oiseaux soviétiques.
LA5 : chasseur monomoteur manoeuvrant doté d’un moteur de 1700 chevaux pour un poids de 3,2 tonnes (ravitaillé et armé), dont la vitesse max est de 550 km/h. Un sale petit moustique doté d’une paire de canons de 20mm. Ce qui est bien, mais qui fait tout de même un peu « ptite bite » en comparaison de nos marteaux-pilons teutons. Les suivre en tournoyant constitue ce que l’on appelle communément une mauvaise idée…
Les prendre en frontale, en revanche en est une excellente, d’idée. Riri ne s’en prive d’ailleurs pas et ce pilote russe va rapidement semer son carburant aux quatre vents…
Bolger, dernier pilote allemand sur la ligne de départ, vient juste de s’élancer. Juste à temps, car les quatre LA5 ne sont pas là pour faire du tourisme, mais bien pour ouvrir la route à toute une armada de bombardiers…
Pour la peine, continuons donc la ptite revue d’effectif de l’ennemi, tiens…
Pe-2. Surnommé « la plaie » (en tout cas par moi), en raison du taux de mortalité parfois élevé quand il se trouve dans les parages. Equipé de trois mitrailleuses de 12,7 et une de 7,62, capable d’emporter jusqu’à une tonne de bombes, il peut en outre atteindre une vitesse de 436 km/h. Il possède également la particularité d’accueillir à son poste de mitrailleur tous les snipers de l’armée rouge qui n’ont pas eu la chance de se voir équipés d’un fusil à lunette. Son surnom provient également du fait qu’il est fréquemment arrivé de voir ce bombardier se mettre à la poursuite de FW-190 et de Bf-109. C’est dire.
IL-2. Surnommé « le tank volant » en raison de sa légendaire solidité et sa capacité à absorber les obus de 20mm, comparable à celle d’un Polonais à absorber de la vodka artisanale. Son apparent Cx d’enclume ne l’empêche pas d’atteindre une vitesse de plus de 400 km/h. Non sans fièrement arborer ses trois mitrailleuses de 7,62 et 12,7, agrémentées de deux canons de 23mm, de quatre roquettes et jusqu’à 600 kg de bombes. Des légendes courent comme quoi certains modèles seraient rentrés avec une demi aile, un moteur et la dérive en moins, un trou d’un mètre de diamètre dans l’autre, et plus de trous que de métal dans le fuselage… Vous l’aurez compris, il est toujours plus payant de viser le pilote sur ces oiseaux-là…
Su-2. Surnommé « Gros Moche » ou « Avengerski » (on vous laisse deviner pourquoi). Même fonction que l’IL-2… Mais en moins bien ! 5 mitrailleuses de 7,62 à bord, et potentiellement 600 kg de bombes. Beaucoup moins résistant que son homologue, et ça, c’est la bonne nouvelle !
B-25. Surnommé… euh… Ben pas surnommé, en fait… Faut dire qu’on n’en rencontre pas des tonnes, de cet oiseau-là… Tout ce qu’on en sait, c’est que ça a deux moteurs, que ça emporte près d’une tonne et demi de bombes et qu’il y a des mitrailleurs planqués un peu partout dans ses entrailles… Cela dit, ça flambe comme n’importe quel autre appareil, russe ou américain… Mais pour la première passe, eeeuuuhhh, après vous, cher ami, je vous en prie !
Le volet pédagogique de ce compte rendu étant terminé, nous pouvons retrouver nos Zôtruches dont le nid fait l’objet d’une évidente tentative de destruction de la part de la vermine communiste. Warpig tente ici de dissuader un IL-2 de larguer ses bombes sur l’aérodrome…
« Grmblmbl ! C’est vrai que c’est solide, ces saloperies ! »
La mêlée fait rage au-dessus de la piste. Nyv se dit que ce serait quand même pas mal d’avoir un groupe avec un peu d’alti sous les pieds et emmène ses trois ailiers en grimpette…
Easy aura lui plus de réussite sur sa première passe et va rapidement couper une aile à celui-ci, alors que Bed poursuit assidûment le sien un peu plus haut.
Ce Pe-2, quant à lui, se montre parfaitement imperturbable malgré le feu nourri du Gnou accroché à ses basques. Ses deux bombes finiront de nettoyer notre parking ouest. La nécessité de déménager commence à faire ressentir, vous trouvez pas ?
Aile pour aile, dent pour dent… Easy n’a pas vu ce fourbe chasseur russe se glisser dans ses six. L’atterrissage va être brutal.
Pendant un long moment, Warpig s’est demandé pourquoi le mitrailleur de cet IL-2 l’a laissé impunément vomir son flot d’obus sur son appareil sans réagir. Visiblement, c’était pas la grande forme, un truc a du lui rester sur (dans ?) l’estomac. Bah, de toute manière, dans quelques instants, son pilote ne sera guère plus présentable…
Gnou n’avait pas réussi à lui faire sa fête à l’aller… Eh ben tant pis, ce sera pour le retour !
Pilax intercepte un Su-2 avant sa passe. Youri, le mitrailleur, à son pilote : « Boris, sois franc avec moi… On a perdu quelque chose, pas vrai ? »
Les passes soviétiques se succèdent au-dessus de l’aérodrome. Les cratères et les ruines fumantes s’accumulent. Ce Su-2 veut en remettre une couche en straffing, mais ne voit pas 2Pattes, pourtant tous feux allumés, lui piquer dessus. Il ne verra plus rien du tout, désormais.
Warpig non plus n’a pas vu le danger arriver. En l’occurrence, un LA5 qui, au sommet de sa ressource, place judicieusement deux obus de 20. Un dans la dérive, joliment redécorée façon dentelle, et l’autre dans la profondeur, qui part faire sa vie de son côté. Ah bah forcément, ça va moins bien marcher maintenant…
Bed y va de son ptit IL-2 décapsulé… Mais d’où vient ce sentiment que plus on en descend, plus il y en a ? Sûrement du fait que les FW-190 n’ont pas encore fini de gérer la première vague de bombardiers qu’une seconde est arrivée sur place. Z’ont vraiment envie de le raser, cet aérodrome !
Pilax vient d’enflammer un Pe-2. Derrière, Erel avait jeté son dévolu sur la même cible et ne fut qu’à quelques doigts de plomber son camarade. Eh oui, bienvenue chez les Autruches, Erel : Big Piggy is watching you !
Quand y en a plus, y en a encore… Non pas que ça déplaise à 2Pattes, dont la soif de kill est légendaire, m’enfin faudrait voir à ce que ça s’arrête à un moment : y a rien de plus frustrant qu’être winchester quand on est entouré de proies juteuses !
Ouh qu’il est gourmand, le Pilax ! Le crash test en frontale sur un IL-2 n’a jamais été une tactique bien concluante, mais visiblement, Pilax veut une nouvelle confirmation.
Nyv, qui était resté en altitude, voit sa patience payer : il peut plonger comme un mort de faim sur les IL-2 de la seconde vague. Et là, c’est déjà un de moins qui larguera ses œufs sur la base. Bon, certes, c’est pas pour ce qu’il en reste, mais enfin c’est une question de principe.
Dans le sillage de Nyv, Ralf s’en prend également à un IL-2. Mais lui perd son duel… Mitrailleur ennemi ? Flak amie ? On ne le saura jamais : vu ce qu’on a retrouvé du corps de Ralf, une autopsie relèverait plus de la voyance que de l’acte médical.
Les rares bombardiers survivants quittent le périmètre, mais les chasseurs, eux, continuent de narguer la glorieuse Luftwaffe… qui perd Will, sous le regard impuissant de 2Pattes…
L’énergie est ton amie ! Profitant toujours des bénéfices de sa station en altitude, Nyv a suffisamment de km/h sous le coude pour débarrasser 2Pattes et Warpig d’un de ces deux fichus LA5 qui les asticotent.
Riri se chargeant de l’autre en lui collant une petite bastos entre les omoplates. Bon ça devrait être le dernier, là non ?
Ah Bed nous fait signe que non. A 4000 mètres, le dernier, petit coquin, tentait de se faire la belle. Bed, qui n’a vraisemblablement pas entendu l’annulation de la mission de bombardement, n’est pas peu fier de faire sa fête au dernier bandit avec son œuf toujours sous le ventre. Imaginez sa déception au moment de la larguer, alors que tout danger était écarté…
Opération « atterrissage et contractions des muscles fessiers » pour Warpig et sa demi profondeur. L’occasion pour lui de remercier 2Pattes et son judicieux conseil de garder le dernier cran de volet pour l’arrondi. Sans cette manœuvre futée, y aurait sans doute eu du bacon au menu de ce soir. Au lieu de ça, le cochon est vivant, avec en prime, à force de serrer les fesses, un périnée suffisamment musclé pour pouvoir prétendre à des fonctions présidentielles.
Et c’est Vicking qui remporte la « guigne d’or 1941 ». Après avoir maintenu son appareil parfaitement intact pendant toute le combat, voilà qu’il sort son train avec quelques kilomètres de trop au badin. Pouf ! Le train gauche qui se fait la malle… Va falloir poser sur le ventre…
Opération partiellement couronnée de succès pour le scandinave. « Ramenez les merguez, les mecs ! »
Une nouvelle perte d’appareil côté allemand, qui va plutôt jeter un œil sur les pertes soviétiques pour se consoler : sur les 34 appareils qui ont attaqué la base, 8 seulement ont pu échapper à la fureur de la glorieuse Luftwaffe (oui, ça sonne bien et ça occulte le fait qu’on en menait pas large, en fait…).