Nezhin : Mission 11, Le chant du Coucou.

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AV_Warpig
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Nezhin : Mission 11, Le chant du Coucou.

Message par AV_Warpig »

Mission 11
6 mai1942.
« Camaraaaaaaaaades !!!
C’est avec un grand bonheur que je vous annonce que nos semaines de lutte n’ont pas été vaines. Nous avons su, avec talent, ne jouons pas les faux modestes, contourner la sacro-sainte règle du service minimum du grand patronat luftwaffien pour faire entendre nos voix et nos légitimes revendications. Après ces longues journées où chacun de nous a suivi consciencieusement, je cite en vrac, la grève de l’hygiène corporelle, la grève de la sobriété –sur ce chapitre, certains ont poussé l’absence de zèle plus loin que d’autres, mais passons – ainsi que la grève du RTB, le haut commandement a fini par craquer et nous accorder, comme nous le demandions, une nouvelle base. Oui, camarades, une base toute neuve, près de Belaia Cerkov, plus près de la poche de Nezhin, de laquelle nous pourrons décoller sans avoir les yeux rivés sur la jauge de carburant. Nous allons donc quitter, dès maintenant, les ruines de notre base de Berdychev, dont la simple vue des appareils en cartons sur le parking, ou la simple odeur des commodités, bouchées depuis trop longtemps par une bombe soviétique de 50 kg, ont trop longtemps miné le moral de nos troupes.
Ceci, toutefois, à la condition d’en expulser les actuels locataires. Nous sommes en mai, et la période des expulsions légales est arrivée, alors pas de quartier. Et surtout, camarades, merci pour vos efforts. C’est une grande victoire pour le premier mouvement syndical des pilotes de chasse de la Luftwaffe. Et le dernier, car le haut commandement m’a informé que toute nouvelle manifestation salariale sur fond musical jugé contestable, tel l’Internationale, pourrait être considéré comme malvenue et que si je prononçais encore le mot « camarade », nous nous retrouverions tous pilotes d’essais sur des U-2 capturés. Vous savez donc tous ce qu’il vous reste à faire, cama… je veux dire, chers collaborateurs ! Faites vos bagages, nous déménageons ! »

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6h45, Vinnica. Avant même de commencer à réfléchir aux festivités de la pendaison de crémaillère, il s’agit donc de déloger les vilains squatteurs communistes qui polluent par leur présence et leur aviation de la première guerre mondiale notre future nouvelle base. Partizan prend la tête d’un dispositif de huit Ju-88 équipés de gros bidons de 500 litres de Monsieur Propre. Ben oui, on n’a pas encore fait l’état des lieux avec les précédents locataires, mais on sait déjà qu’ils vont nous les laisser dans un état lamentable.

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Peetch emmène quant à lui les 109, chargés de bagages, de canettes et de revues… d’astronomie… vers leur nouvelle maison. Ralf en profite au passage pour provoquer une belle frayeur au planton de service de la tour en guise d’adieu.

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Mais très vite, deux Hurricane sèment la zizanie dans le groupe Falke de Peetch. Le leader des 109 doit malheureusement abandonner Gisela, astronome de renom qui figure en double page centrale de « Téléscope Magazine » pour prendre en chasse les intrus.

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Sur la base de Belaia Cerkov, l’ennemi s’agite. C’est qu’il tient à ses petits quartiers douillets, l’infâme… De nombreux Yak s’élancent dans le hurlement strident de la sirène de la base.

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Il faut dire que la présence du Junkers de Waroff, parti en avant pour effectuer une reconnaissance, les a un peu titillés. De là à dire qu’ils se doutent désormais de quelque chose, il n’y a qu’un pas. Que l’on va franchir allègrement.

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Les Junkers font route vers la base... Mais une bonne partie de l’escorte est elle restée un peu derrière. C’est que c’est pas facile de viser, avec toutes ces lunes sur papier glacé qui volent dans le cockpit à la moindre manœuvre. D’ailleurs, Riri, Gnou et Ralf se demandent s’ils ne vont pas appeler des renforts, là…

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Waroff se fait saluer comme il se doit par la dca locale, sous les yeux d’un certain Shanovski bien décidé à larguer ses bombes sur les convois allemands qui font route vers l’aérodrome soviétique. Avant de repartir avec un moteur fumant, Waroff tient tout de même à rassurer ses camarades qui se rapprochent : « La flak est dure, mais le pire est évité : ils n’ont qu’un seul U-2 en l’air ! »

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Ca y est, les choses sérieuses vont commencer... Partizan et ses hommes sont au-dessus de Belaia et distinguent, dans la brume matinale, l’aérodrome ennemi.

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« Bon, faudrait pas que les chars arrivent avant nous, ce serait la honte ! » pense Partizan en voyant la colonne de Panzer approcher par l’ouest. Lui et Magik vont ouvrir le bal de la grande livraison de Monsieur Propre…

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...nettoyant sur leur première passe plusieurs postes de dca. Mais encaissant, par la même occasion, leur quota réglementaire d’obus de flak.

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Et c’est donc sur un groupe de Ju-88 déjà bien mal en point que fondent les Yak-1. Horton, qui s’est vu apposer plus de plombages dans les dents que ne saurait en supporter une mâchoire humaine normalement constituée, sera le premier à tomber.

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Avant que Bigbang ne cède aux arguments de ce chasseur soviétique et qu’il ne quitte son appareil accroché à son parachute. Il sera imité par Partizan quelques minutes plus tard. Va falloir, malgré les menaces, refaire un piquet de grève pour demander que le strabisme soit clairement indiqué comme un handicap définitivement incompatible avec le poste de mitrailleur.

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Enfin, la chasse arrive. « On a manqué quelque chose les mecs ? » A l’écoute du flot d’insultes qui se déverse à la radio, les pilotes de 109 peuvent déduire que oui, sûrement, ils ont loupé un truc. Pas rancuniers, ils volent malgré tout au secours des Ju-88. Bed a la plaisir de constater que la légendaire solidité du Hurricane n’est pas usurpée. « Je t’assure, Riri, ça peut se découper rien qu’à la 12,7… »

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« Ah oui, Bed, t’as raison, en fait. Le prochain, j’essaierai de le découper avec mon Luger, pour voir… »

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Warpig aimerait bien découper le sien, aussi, histoire de ne pas être ridicule. Mais ce fourbe bolchevique préfèrera manœuvrer comme un crétin avec une aile trouée et un moteur couinant, pour finir en se croûtant lamentablement dans une forêt, plutôt que de lui laisser ce plaisir.

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Magik, qui a largué tous ses bidons de poudre à récurer, irait bien voir ailleurs si les communistes n’y sont pas, mais imaginez un tigre nourri à la batavia pendant trois semaines. Ben faut faire plus que demander gentiment pour lui faire lâcher le nouveau-né qu’il a dans la gueule. Peetch l’a bien compris, et c’est à regret, on s’en doute, qu’il se résout à utiliser la manière forte pour inciterce Yak à laisser Magik retourner chez lui.

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Pour Vicking, la fin de mission est plus précipitée. Considérant la situation quasi-désespérée, il a ordonné à son équipage une évacuation dans l’ordre et le calme de l’appareil d’un tonitruant : « Laissez-moi passer ! On va tous mourir ! ». Une injonction à laquelle son mitrailleur dorsal est étrangement resté sourd…

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Les combats se poursuivent au-dessus de l’aérodrome de Belaia, dont on n’arrive que difficilement à recenser le nombre de chasseurs dans les airs. Warpig, dans ses tentatives désespérées d’avoir le même tableau de chasse que 2Pattes, imite le style « bout portant » de son mentor. Et se dit que si le con d’en face avait été en U-2, il serait déjà en train de tailler le bout de gras avec Saint-Pierre.

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Une éventualité que frôla Gnou, après avoir explosé son Yak à moins de 10 mètres. Accroché à son parachute, lui aussi se demande si une nouvelle grève, pour demander des appareils ignifugés, ne serait pas la bienvenue…

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2Pattes, lui, a décidé de déguster ses Russes bien cuits, aujourd’hui.

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En bas, une colonne de Panzer a pris possession des lieux. Cette fois, ça paraît bon, la base est en passe d’être à nous !

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A ceci près que des Pe-2 s’approchent au même moment avec de vilaines velléités de ferrailleurs. Bed et le reste des 109 se ruent sur ces nouveaux intrus avant qu’ils ne puissent larguer leurs bombes sur ce qui est désormais NOTRE base.

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C’est même la cohue derrière les fesses des Pe-2. Dans la précipitation, Warpig et Ralf se jettent sur la même cible, frôlant la catastrophe…

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STRIKE ! Warpig explose le Pe-2 de tête, explosion dont le souffle entraîne le bandit de droite. Ca pourrait se fêter, sauf que quelques mètres plus bas, Bed a lui aussi la surprise de voir un carburateur de Pe-2 s’encastrer dans son bloc moteur… Comme on dit dans ces cas-là, « c’est pas de bol ! »

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Ralf abat le dernier Pe-2 et voilà la menace écartée. Les conducteurs de Panzer nous doivent une tournée, faudra pas oublier de la leur réclamer une fois posés. Faut juste espérer que les Ju-88 auront eu la bonne idée d’épargner le mess de communistes.

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Bien plus loin à l’ouest, Magik considère les quelques litres subsitants dans ses réservoirs percés et, sagement, décide de poser son appareil sur une base désaffectée à l’intérieur de nos lignes.

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Sachant qu’il n’est pas simple d’ôter un carburateur de Pe-2 planté dans son moteur tout en maintenant un vol stabilisé, Bed préfère atterrir dans la campagne de Belaia. Une chance que l’aérodrome soit désormais à nous, ça lui fait moins de marche à pied.

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Waroff, qui a l’habitude de se poser à quelques dizaines de mètres d’un bistro de village, s’est vu trahi par ses réservoirs et contraint d’atterrir sur une route au milieu de nulle part. Reste maintenant à taxer à tracteur à un autochtone pour rejoindre ses potes.

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« De quoi ? Les Junkers ont laissé des toiles d’araignée ? » Histoire d’éviter toute mauvaise surprise, 2Pattes fait taire l’une des quelques dca restantes sur la base avant de s’y poser.

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Warpig rejoint Riri sur le parking de la nouvelle base. Profitons de ce moment unique : c’est pas souvent qu’on a le plaisir de rouler au milieu des ruines de Pe-2. Allez, c’est maintenant l’heure de voir ce qu’elle vaut, leur légendaire vodka !

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Loul peut constater qu’en matière de ménage, des efforts supplémentaires auraient pu être faits. Visiblement, y a des squatteurs qui seraient prêts à s’enchaîner aux radiateurs pour ne pas être délogés. « D’la merde, les rampants sont arrivés, ils n’auront qu’à passer la serpillière… »

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A Vinnica, les Junkers survivants rentrent à la base. Enfin… Easy et Bolger rentrent à la base, quoi… Une ptite grève pour demander des 88 neufs, ça vous dit pas ?
Dans le cochon, tout est con...

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