Nezhin : Mission 7, Operations diverses

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AV_Warpig
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Nezhin : Mission 7, Operations diverses

Message par AV_Warpig »

Mission 7
25 mars 1942. Cette fois, nos quartiers sont à Nezhin, au sein même de la poche dont la survie dépend du ravitaillement quotidien venant de l’ouest. Un groupe de chasseurs doit assurer l’escorte d’un convoi de Ju-52, le passage de relais avec leur première escorte devant être réalisé au nord de Kiev. Oui, bien au nord, parce qu’au-dessus de la capitale ukrainienne, ce serait quand même une fichtrement mauvaise idée, pas vrai ?
De leur côté, des Ju-88 doivent inspecter des mouvements suspects au sud-ouest de Nezhin et « intervenir en fonction de la situation ». En d’autres mots, lâcher la purée si un seul orteil communiste venait à bouger.

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Alors que Riri emmène le groupe de chasseurs vers son destin (tadin !), Kasp doit gérer la mauvaise blague d’un mécano qu’il avait eu la mauvaise idée de plumer aux cartes la veille. Le temps de décoller tout le ruban adhésif enroulé autour de son manche à balai, Kasp s’écarte de la piste et laisse décoller Vicking et ses potes bombardiers, avant de pouvoir enfin s’élancer à son tour.

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Ah que c’est beau, une paire de 109 la nuit, la carlingue doucement éclairée par la pâle lueur de la lune. Bon, c’est chiant pour se repérer, on craint de perdre son leader dès qu’on cligne des yeux ou qu’on regarde le badin… Mais c’est beau.

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Les Junkers n’ont pas le temps de gamberger : à peine prennent-ils la direction de leur objectif que le ciel se zèbre de traçantes vertes, tellement reconnaissables, et tellement synonymes d’emmerdes à venir ! En effet, une paire de LaGG-3 vient titiller le dispositif, jetant leur dévolu sur Bed. Dont on ne sait pas si, à ce moment, il eut plus peur des balles soviétiques venant de l’arrière que de celles tirées par le mitrailleur de Vicking, qui sifflèrent plusieurs fois à ses oreilles.

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Les Ju-88 se mettent rapidement en cercle défensif… et perdent deux appareils dans la manœuvre. Celui de Horton, ici, ne va pas tarder à connaître le même sort que celui de Yankee, dont on aperçoit l’ultime témoignage à l’horizon…

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Riri et son ailier Warpig, apercevant des tirs dans la nuit, reconnaissent leurs copains et tentent d’intervenir. « Bon, ok… Y a des bandits là-dessous… Mais bon, s’ils n’allument pas leurs feux, ça va être tendu… »

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Pilax, de son côté, emmène Magik et Kasp au point de rendez-vous avec les Tante Ju. S’agirait de pas être en retard, faut dire… Des fois qu’ils se feraient descendre, on va encore dire que c’est de notre faute.

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Rectification : finalement, s’ils se font descendre, ce ne sera pas de notre faute. Ces truffes ont eu la bonne idée de se perdre. En navigateurs hors pair, ils décident de se donner rendez-vous à la verticale de cette petite bourgade qu’on voit de loin. Hein ? Oui, Kiev, ça doit être ça. Résultat, le transport supposé discret (sinon, on l’aurait pas fait de nuit, hein !) réveille au final la moitié de la population ukrainienne au son des sirènes et à la lumière des projecteurs. Beau boulot, les gars !

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Pendant ce temps, Vicking et ses hommes aperçoivent eux aussi deux jolies cheminées de lumière. « Tiens, ils ont ouvert une boîte de nuit ici ? » se réjouit Vicking, qui vient justement d’extraire la dernière bouteille de bière de la glacière de l’équipage.

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Il va au devant d’une cruelle déception, le Scandinave. Car il s’agit en vérité d’un petit camp scout bolchevique, atelier « construction de pont au clair de lune en lousdé pour faire leur fête aux Boches ». Et ils se débrouillent bien, les bougres !

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Vic envoie Bolger en reconnaissance afin de traquer l’éventuelle arnaque (genre musique pourrie, ou que des mecs à danser…)… La déception est telle que Bolger va éteindre une de ces vilaines loupiottes si pleines de promesses.

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De toute évidence, s’ils ont construit à la hâte ce pont en pleine nuit, c’est pas pour nous apporter des croissants au petit-déjeuner. Lampatex prend donc un grand soin à placer minutieusement ses 250 kg sur l’édifice. Sans doute un peu trop minutieusement, d’ailleurs…

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…car cela aboutit à une auto-amputation de la queue dans le souffle. Consolons-nous de cette tragique perte en imaginant la tête des Soviétiques voyant foncer sur eux, à 10 mètres d’altitude, un demi JU-88.

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Puisqu’il n’y a pas moyen de boire un coup et courtiser la gueuse ici, Partizan et ses potes décident de raser la place, où quasiment seuls les chars, moyennement impressionnés par les bombinettes de 50 kg larguées en pagaille, subsisteront…

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Avant de partir, Bed lâche une ultime petite grappe à l’intention de ce qu’il reste du pont, histoire d’être sûr que ces braves gens ne viennent pas troubler notre grasse mat’ à venir…

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Non loin de là, à l’ouest, Pilax n’est pas mécontent d’établir enfin le contact visuel avec ces braves Tante Ju, qui ont perdu deux des leurs entre-temps, légèrement asticotés qu’ils furent par quelques Pe-2 en maraude.

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D’ailleurs, en voilà un qui insiste lourdement et poursuit le convoi jusqu’au-dessus de la poche. Ôter la roue droite de ce Ju-52 sera son dernier fait d’arme, car alentours, le groupe de 109 a enfin fini par se regrouper.

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Et c’est Magik qui lui règlera son compte en lui découpant juste ce qu’il faut d’aile pour le faire partir dans une vrille mortelle… Au cours de cette dernière, les mesquins mitrailleurs des Ju-52 l’arroseront copieusement pour faire genre « C’est moaaa qui l’ai fait ! ». Franchement, si le tir fratricide n’était pas puni de mort, y aurait des rafales de 20mm qui partiraient par inadvertance…

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Désormais en sécurité, les Tante Ju se posent sur leur base de Chernigov. Leur mission accomplie, les 88 font de même à Nezhin. Partizan pose tout en douceur (ça devient une habitude !) tandis que les chasseurs cerclent autour de l’aérodrome. En ouvrant grand les yeux, car avec ces histoires de sorcières de la nuit, on ne sait jamais…

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« Euh, dites les gars… Où se trouve la marche arrière ? » Bolger vient de se faire une ultime frayeur en stoppant ses moteurs à quelques centimètres de ce congénère tranquillement rangé au parking. Il décidera finalement de laisser les rampants bouger son appareil à la main, car merde, quoi, après tout, chacun son boulot…

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Et parmi les attentifs aux mauvaises rencontres nocturnes, c’est Kasp le plus attentif de tous : alors qu’il se trouve au sud de la base, il distingue plusieurs points sombres… enfin, plus sombres que la couleur du ciel, quoi… Bon, eh bien il semblerait que les fameuses sorcières arrivent sur leurs balais. Les 109 mettent pleins gaz. A l’évocation du terme « U-2 », Warpig essuie une grosse goutte d’un litre et demi de sueur à son front et ressent quelques palpitations…

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Alors que les défenses de la base s’organisent, Shane est contraint d’atterrir sur le taxiway afin d’éviter l’épave du Ju-88 de Viking, malencontreusement laissée au milieu de la piste. Et au final, une belle autruche qui réduira encore un peu plus les options d’atterro des suivants !

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Premier arrivé, premier servi ! Sur son premier passage, Kasp fait bien comprendre qu’en temps de guerre, y a pas de galanterie qui tienne…

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…non sans, tout de même, effectuer quelques passes dites, en jargon de spécialiste, « couillues », histoire de voir si les sorcières sont mignonnes ou pas.

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Riri et les autres arrivent sur les lieux avec pour seul objectif d’empêcher ces vieux tromblons soviétiques (euh, je parle de l’avion, hein, les pilotes, j’en sais rien, faut demander à Kasp) d’atteindre la base. Le leader de la chasse s’offre pour commencer une belle frontale avec un des biplans de l’Armée rouge.

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Warpig, tel le chat échaudé craignant l’eau froide, se répète : « pas dans les six, pas dans les six, pas dans les six » tout en se tapant sur le front pour mieux faire rentrer l’auto-consigne. Ce qui fonctionne. Enfin, pour le moment…

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Sous les yeux du cochon, Magik atomise son adversaire, et son propre appareil par la même occasion. Décidemment, ces antiquités qu’on ne voudrait même pas si on nous les offrait finiront par tous avoir notre peau… Et Warpig de se répéter : « Tu vois ? Pas dans les six, pas dans les six… »

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Et là, faut avouer, ça commence à devenir un sacré bordel au-dessus de l’aérodrome… Pilax a la bonne idée de soulager un de ces Po-2 d’un quart de sa portance avant que celui-ci n’arrive à la verticale du parking où les pilotes de Ju-88 ont garé leurs machines et débouché des bières pour profiter du spectacle. Bon, j’exagère un peu, à la vitesse de ces biplans, il restait tout de même quelques minutes avant le point critique…

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Confiant en la solidité de la production germanique, Riri considère que ce serait gâcher des munitions que de les balancer sur ces machins-choses en bois et en toile, quand on peut les découper à l’aide de nos ailes en titane renforcé. Un bien indésirable contre-effet de la propagande… La dure réalité reviendra en pleine face de notre Feldwebel qui, accroché à son parachute, a tout loisir de méditer sur son excès de confiance.

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Ben alors, Pilax, on ne fait pas attention à l’endroit où on balance ses déchets ? Heureusement, aucun pilote n’a eu la mauvaise idée de se garer sur le parking sud de la base de Nezhin…

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« Pas dans les six, pas dans les six… Mais bon, merde, elles approchent de la base, les greluches, quand même… » Tout cela ressemblait à une bonne résolution de la nouvelle année balayée dès le 2 janvier… Voyant ce U-2 sur le point de larguer ses cadeaux, Warpig serre les fesses et les dents, se place dans ses six heures, et balance quelques quintaux de pruneaux dans l’infâme biplan. Qui n’a visiblement pas apprécié. C’est au moment où il a rouvert les yeux et vu l’épave se dandiner ridiculement vers le sol que le cochon a eu la surprise de constater qu’il était vivant.

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Pilax-les-bons-tuyaux, voyant que malgré l’apparente sérénité retrouvée du ciel, les projecteurs de la base continuaient de scruter les environs, comprit qu’il y avait sûrement encore des victimes potentielles en l’air… Bingo ! Celle-là voulait se carapater discrètement mais notre natural-born-killer est décidément intraitable.

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Cette fois, l’attaque est bel et bien enrayée et aucun gros dégât n’est à déplorer sur la base. Il ne reste plus qu’à atterrir. En prenant soin, bien sûr, d’éviter soigneusement l’obstacle scandinave du milieu de piste…

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Warpig et Kasp au parking, prêts à arroser leurs victoires au mess. Et l’occasion pour le cochon, en voyant l’état de son capot moteur, de constater qu’une fois de plus, la rencontre avec ces sal*** de m** de ch*** de biplans à la c** a failli tourner au drame pour lui… « La prochaine fois, c’est juré, je ne ferai QUE des frontales ! »
Dans le cochon, tout est con...

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