Nezhin : Mission 5, Diversion a Borispol

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AV_Warpig
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Nezhin : Mission 5, Diversion a Borispol

Message par AV_Warpig »

Mission 5
18 février 1942. Rien ne va plus à Nezhin : il y a tout plein de vilains communistes assoiffés de sang qui entourent nos fières troupes qui résistent comme des lions pour ne pas finir en ragoût dans les marmites rouges (enfin, c’est ce que dit notre cher ministère de la propagande, c’est que ça doit être vrai). Une percée va donc être tentée à travers les lignes soviétiques. Et pour que cette dernière ait une chance de réussite, il faut porter un grand coup à l’aviation bolchévique. Qu’on se le dise : l’aérodrome de Borispol devra ressembler à un champ de ruines avant le lever du soleil !

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A Vinnica, les Ju-88 leadés par Kasp se préparent. Vérification des attaches de chacune des quatre bombes SC500 emportée par chaque avion, remplissage du thermos de café… Tout est ok, la procession démarre.

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Un peu plus au nord, à Berdychev, les 109 de 2Pattes s’élancent eux pour assurer un sweep de diversion sur Kiev. Un joli décollage en formation. Peut-être un poil trop serrée, toutefois, puisque Warpig devra filer un gros coup de botte pointure 43 sur les freins pour ne pas s’encastrer dans Riri…

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Prétextant la présence de la bouteille de schnaps de son mitrailleur qui aurait roulé sous sa pédale de palonnier droite, Bed s’offre un ptit tour de Space Mountain à bord de son JU avant de rejoindre la piste sous les applaudissements ironiques de ses équipiers.

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Alors que les bombardiers font route vers Borispol, les 109 arrivent en vue de Kiev. Là, deux contacts sont aperçus. C’est qu’il fait sombre, et 2Pattes veut être sûr et certain que ces deux-là sont de notre bord…

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Même pas le temps de se réjouir de la présence de ces éventuels renforts que nos deux nouveaux copains se font engager. « Putain ! Des biplans ! », s’exclame 2Pattes qui commence à voir son compteur personnel augmenter, laissant involontairement s’échapper de sa bouche un petit filet de bave qui termine sa course sur sa Croix de Fer 1ère classe.

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Et pourtant, c’est Riri qui, le premier, va se charger d’expliquer à ce pilote de I-153 que selon la loi de l’aviation de guerre, c’est lui et son biplan qui se trouvent au bout de la chaîne alimentaire.

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Mais la loi de la chaîne alimentaire ne tient pas compte d’une variable essentielle dans ce conflit : la fourberie du Bolchévique moyen. Celui-ci, à bord de son I-16, s’est radiné silencieusement, tous feux éteints (bouh, que c’est vil !), dans le dos de 2Pattes avant d’arroser généreusement ce dernier de balles à têtes chercheuses d’as allemands.

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Et c’est dans une grosse boule de feu que s’achève la très prometteuse carrière de notre 2Pattes...

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Warpig et Riri, privés de Ralf, qui a perdu ses camarades dans la nuit, ainsi que de Pilax et Gnou, qui patrouillent quelques kilomètres plus loin, se retrouvent tous les deux sévèrement pris à parti. « Mais enfin, puisqu’on vous dit que c’est nous les chasseurs et vous les proies !! C’est pas du jeu ! »

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Pour bien appuyer cette argumentation imparable, Riri se charge de faire frire ce vilain Soviétique. Mais étrangement, au lieu de calmer leurs ardeurs des I-16, ceux-ci redoublent d’agressivité.

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Au point que Riri se fera joyeusement sectionner ses commandes de profondeur et de dérive (oui, rien que ça !). Tout aux ailerons, il tente de quitter la bataille. Mais le Russe est pugnace, et il faudra que Warpig pousse son célèbre « Grooouuiiiiiiik !!! » de guerre pour intimider ce poursuivant et permettre à Riri de rejoindre des cieux moins hostiles.

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« J’aurais peut-être mieux fait de me taire… » pense alors le cochon, qui prend alors tous les chasseurs ennemis sur le couenne. Heureusement, à force de faire le mariole dans les airs, un I-16 finit par passer devant son groin (bon, ok, j’arrête le vocabulaire charcutier) et lui permet de réduire, au moins un peu, une stressante infériorité numérique…

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Alors que la situation vire de plus en plus au roussi, Warpig beugle à la radio des appels à l’aide, entrecoupés d’insultes que la décence m’interdit de retranscrire ici, à l’encontre de Pilax et Gnou qui, mais ça, il l’ignore, sont sur un autre canal radio en train de raconter des blagues de cul (bon ok, c’est ma version, elle vaut ce qu’elle vaut hein !).

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Finalement, la cavalerie finit par arriver. Et une fois de plus, la guerre psychologique prend toute sa mesure : la présence de Pilax et de sa réputation de bouffeur de Soviets suffit à faire rompre le combat aux I-16.

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Pendant ce temps, à bord de son Storch tunné (l’habitacle a été modifié pour permettre l’emport d’une bouteille de 15 litres de pastis, dotée d’un bouchon anti-goutte et d’une paille flexible de 70 cm permettant de continuer de picoler tout en regardant dans ses six), Waroff observe la base de Borispol et indique aux Ju-88 la position des objectifs.

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« F’est quoi fette lumière ? Fié ! Ve fuis repéré », lâche Waroff, qui a oublié d’ôter la paille de sa bouche.

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Au même instant, de nombreux IL-4 se posent sur l’aérodrome de Borispol. L’histoire montrera qu’ils eurent été inspirés de se dérouter...

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Les Ju-88 sont sur site. Kasp insère un CD de Wagner dans son autoradio et c’est sur l’air de la chevauchée des walkyries que l’opération débute (hein, quoi ? Anachronisme ?)

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Les Junkers déboulent sur l’aérodrome, à peine dérangés par la maigre flak de Borispol, tenue, il est vrai, par des servants tirés du lit et en pyjama. Sur ce largage, Loul va entièrement refaire la déco des hagars jouxtant le parking nord-est.

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De l’importance de voler en formation serrée : Lampatex se fait sectionner une aile par le souffle d’une bombe de Magik. Vaille que vaille, il décide de partir en héros (oui, bon, c’était ça ou l’éjection à 100 mètres sol, le choix était vite fait, en même temps) en précipitant son épave sur un hangar.

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Partizan fait lui ses offrandes aux gentils pensionnaires du parking sud-est...

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…avec une précision et une efficacité dont peut témoigner le mitrailleur avant de Shane !.

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Shane survole ce qu’il reste du parking nord, où Bed a pris un soin tout particulier à vitrifier les IL-4 qui venaient de s’y garer dans un ordre qui forçait le respect.

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Waroff, de sa Cigogne, apprécie le résultat avant de se renfrogner : le réservoir est presque vide. Il repart donc à l’ouest, tout en se demandant où, bon dieu de bon dieu, il va bien pouvoir refaire le plein de pastis à cette heure de la nuit…

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Le résultat de la petite visite nocturne à Borispol : le parking nord-ouest. Propre et net.

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Le parking sud-ouest... Bon, les gros hangars sont intacts, peut mieux faire...

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Le parking sud-est. Sans commentaire. Le prix du mètre carré a carrément et définitivement chuté, ici.

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Le parking nord-est. Il reste des avions, mais plus d’essence à mettre dedans. Et si les pilotes dormaient dans les bâtiments à côté, il y a fort à parier qu’il n’y aura de toute manière plus personne pour les piloter.

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L’opération est terminée... Chasseurs et bombardiers se regroupent au-dessus de Cerkov avant de regagner leurs pénates, où les attendent de bonnes bières fraîches et de bons lits de camp douillets.

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Pour Riri, cependant, l’aventure n’est pas tout à fait terminée : toujours sans profondeur ni direction, il reste tout ce temps dans les airs pour surveiller le ciel en attendant le retour des bombardiers. Et quand ceux-ci arrivent, au lieu de s’éjecter comme l’aurait fait n’importe quel pilote non-suicidaire, il décide de tenter l’atterro. La finale est belle…

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...quoiqu’un peu longue. Et les arbres qui approchent n’ont pas l’air de vouloir s’écarter du chemin ! Qu’importe ! Un gros coup de patin, et Riri fait capoter son 109 juste après la piste. Boarf, y a juste une aile et une hélice à changer, et les mécanos n’aiment de toute manière pas l’inactivité… Pour ses hauts faits, Riri sera cité à l’ordre du jour (avant, bien sûr, de faire l’objet de multiples tests psychologiques afin de définir si ses pulsions suicidaires furent temporaires ou non).

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Ralf, à court de carburant, « pose » son 109 à Vinnica… bien au milieu de la piste… Non sans ronchonner (c’est qu’il a une réputation à tenir), Bed pose délicatement son Ju-88 en prenant soin d’éviter l’épave.

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Considérant l’adage qui dit qu’il est « plus simple de demander poliment une arme à la main que de demander juste poliment », c’est avec son Luger de service que Waroff demande poliment à ce tenancier de bistrot tiré du lit de lui faire le plein de jaune, après s’être tranquillement posé sur la grand-rue d’une petite bourgade pacifiée par notre armée de libération.

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Alors que le jour se lève, le ballet se poursuit sur l’aérodrome de Vinnica. Magik, prudent, décide de contourner l’obstacle « Ralf » en se posant tout en douceur sur la piste de secours… qui ressemble tout de même furieusement à un taxiway….

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Bolger, lui, achève son intégration parmi nous en offrant à ses camarades, nonchalamment assis sur leurs ailes à siroter des bières, une superbe autruche dérapée, du plus bel effet !
Dans le cochon, tout est con...

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