Vole comme un grand !
Publié : 15 févr. 2010, 11:05
Promis, c'est le dernier rapport avant le PPL !
Donc après le Riri, c'est à moi de partir. Dans ma petite tête je voyais bien deux tours avec l'instructeur puis deux/trois tours tout seul.
Mais en fait l'instructeur me dit : "Bon, tu prends l'appareil et tu fais cinq tours et pendant que tu y es tu fais de l'essence, nous on t'attend là..."
Ah, cinq tours, de l'essence ?! Pour tout vous dire, faire de l'essence sur le DR400 c'est un peu le bordel...
Je pars donc assez confiant finalement même si je suis un peu tendu en pensant à ce qui m'attend. La radio va bien et je roule jusqu'au point d'arrêt pour mes essais moteurs. Derrière moi un ULM demande le roulage pour décoller et vient me coller au cul, ce qui me met un peu la pression.
D'autant que le tour l'appelle quatre fois sans que celui-ci ne réponde...
(J'aurais dit la même chose pour un avion, hein Erel... )
La tour lui demande finalement de me contourner puisque je ne suis pas prêt.
Je recommence ma checklist en cachant l'item suivant avec mon pouce, comme me l'a conseillé un grand pilote de voltige, puis je roule et m'aligne en 17, l'ulm étant en montée initiale.
La tour m'autorise à décoller et me demande si j'ai l'ulm en visuel et là, gros blaireau, je réponds : "Dinard, HK, j'ai le contact en visuel" !
Je rougis quand même un peu et je décolle très vite, car j'ai laissé quelques kilos d'os au club.
Tout se passe bien, quand j'entends à la radio un habitant de la perfide Albion qui annonce qu'il va bientôt intégrer le circuit. Voici le machin :
Alors la tour me demande si je suis prêt pour un circuit court. Et bien honnêtement, je ne le sens pas et c'est tout naturellement que je réponds à la tour : "Dinard, HK, je préfèrerais un circuit standard."
La tour collationne et me demande d'effectuer un 360 gauche en fin de vent arrière ou d'attendre vertical du château d'eau de Ploubalay. J'avoue que je préfère un 360 parce que même si je connais bien Ploubalay et quelques restaurants, je ne vois pas bien où est le château d'eau, d'ici.
Je vais entamer mon 360 quand la tour m'annonce que je suis numéro un, ouf, merci la tour.
Dans la vent arrière suivante, j'ai un doute quant au nombre d'attérro que j'ai effectué.
Je me rappelle de la visite de la tour et du "strip" que remplis le contrôleur avec le nombre de touchés. Donc, très simplement, je pose la question et la tour me répond.
C'est vraiment cool c'être à l'aise comme cela...
Dans la dernière final, je demande à me rendre à la pompe par le taxiway Juliet, car je ne me rappelle plus du code de l'autre qui serait plus pratique...
La tour ne dit rien et me laisse atterrir. Mais devinez qui souhaite emprunter la taxiway Juliet pour repartir vers son île, l'anglois et son trislander, messire ! Décidément, il a décidé de me casser les noix...
Une fois posé la tour me demande de faire un 180 et de prendre le taxiway Hotel. Ah voilà, Hotel, bordel, c'est son nom !
Je m'exécute, je fais le plein sans problème, je demande à remonter la piste, j'annonce "piste dégagée" et je remercie le contrôleur, qui m'a facilité la vie, avant de lui souhaiter un bon week-end.
Je rentre épuisé mais vraiment heureux de m'en être sorti comme cela.
Quand je pense que j'hésitais à m'inscrire au club...
Donc après le Riri, c'est à moi de partir. Dans ma petite tête je voyais bien deux tours avec l'instructeur puis deux/trois tours tout seul.
Mais en fait l'instructeur me dit : "Bon, tu prends l'appareil et tu fais cinq tours et pendant que tu y es tu fais de l'essence, nous on t'attend là..."
Ah, cinq tours, de l'essence ?! Pour tout vous dire, faire de l'essence sur le DR400 c'est un peu le bordel...
Je pars donc assez confiant finalement même si je suis un peu tendu en pensant à ce qui m'attend. La radio va bien et je roule jusqu'au point d'arrêt pour mes essais moteurs. Derrière moi un ULM demande le roulage pour décoller et vient me coller au cul, ce qui me met un peu la pression.
D'autant que le tour l'appelle quatre fois sans que celui-ci ne réponde...
(J'aurais dit la même chose pour un avion, hein Erel... )
La tour lui demande finalement de me contourner puisque je ne suis pas prêt.
Je recommence ma checklist en cachant l'item suivant avec mon pouce, comme me l'a conseillé un grand pilote de voltige, puis je roule et m'aligne en 17, l'ulm étant en montée initiale.
La tour m'autorise à décoller et me demande si j'ai l'ulm en visuel et là, gros blaireau, je réponds : "Dinard, HK, j'ai le contact en visuel" !
Je rougis quand même un peu et je décolle très vite, car j'ai laissé quelques kilos d'os au club.
Tout se passe bien, quand j'entends à la radio un habitant de la perfide Albion qui annonce qu'il va bientôt intégrer le circuit. Voici le machin :
Alors la tour me demande si je suis prêt pour un circuit court. Et bien honnêtement, je ne le sens pas et c'est tout naturellement que je réponds à la tour : "Dinard, HK, je préfèrerais un circuit standard."
La tour collationne et me demande d'effectuer un 360 gauche en fin de vent arrière ou d'attendre vertical du château d'eau de Ploubalay. J'avoue que je préfère un 360 parce que même si je connais bien Ploubalay et quelques restaurants, je ne vois pas bien où est le château d'eau, d'ici.
Je vais entamer mon 360 quand la tour m'annonce que je suis numéro un, ouf, merci la tour.
Dans la vent arrière suivante, j'ai un doute quant au nombre d'attérro que j'ai effectué.
Je me rappelle de la visite de la tour et du "strip" que remplis le contrôleur avec le nombre de touchés. Donc, très simplement, je pose la question et la tour me répond.
C'est vraiment cool c'être à l'aise comme cela...
Dans la dernière final, je demande à me rendre à la pompe par le taxiway Juliet, car je ne me rappelle plus du code de l'autre qui serait plus pratique...
La tour ne dit rien et me laisse atterrir. Mais devinez qui souhaite emprunter la taxiway Juliet pour repartir vers son île, l'anglois et son trislander, messire ! Décidément, il a décidé de me casser les noix...
Une fois posé la tour me demande de faire un 180 et de prendre le taxiway Hotel. Ah voilà, Hotel, bordel, c'est son nom !
Je m'exécute, je fais le plein sans problème, je demande à remonter la piste, j'annonce "piste dégagée" et je remercie le contrôleur, qui m'a facilité la vie, avant de lui souhaiter un bon week-end.
Je rentre épuisé mais vraiment heureux de m'en être sorti comme cela.
Quand je pense que j'hésitais à m'inscrire au club...